La Lettre AFHIKI
J’attends au bord de la mémoire ou le « Pot au noir » à l’adolescence, professeur Maurice Corcos
J’attends au bord de la mémoire ou le « Pot au noir » à l’adolescence Professeur Maurice CorcosL’adolescence est le passage plus ou moins périlleux du statut de l’enfant à celui de l’adulte, vécu comme une fin en soi, et qui dans le meilleur des cas est élaboré comme...
Les invités surprises des fêtes de famille, Xavier Bénarous
Les invités surprises des fêtes de famille Dr Xavier Bénarous Dans une famille où un jeune présente des conduites d’enfermement, l’arrivée des fêtes de fin d’année est souvent difficile. Cette période confronte le jeune et ses parents aux questions inhérentes à toutes...
Et si c’était une impossibilité de solitude ? Marie-Jeanne Guedj
ET SI C’ETAIT UNE IMPOSSIBILITE DE SOLITUDE ? Marie-Jeanne Guedj Bourdiau Du cœur de la pivoine L’abeille sort Avec quel regret ! Haiku de Bashô Matsuo La solitude est une préoccupation constante de l’humanité : retraite mystique favorable à l’élévation spirituelle,...
Nous connaître
MARIE-JEANNE GUEDJ, FONDATRICE
Psychiatre et pédopsychiatre, Marie-Jeanne Guedj est spécialisée depuis 2008 sur le suivi de jeunes adultes en situation de retrait social. Elle a fondé l’Association Francophone pour l’Étude et la Recherche sur les Hikikomori (AFHIKI) en 2020.
L’ASSOCIATION
L’Association Francophone pour l’Etude et la Recherche sur les Hikikomori, fondée par le Docteur Marie-Jeanne Guedj, a pour objectif de fédérer tous les soignants et les professionnels du secteur sanitaire, social et éducatif souhaitant participer à l’accompagnement des personnes souffrant du trouble Hikikomori.
Elle s’ouvre également aux familles et aux proches affectés par des situations Hikikomori.
Dans ce but, l’association développe plusieurs actions :
- organisation de conférences, colloques et formations,
- édition de supports d’information (papier, électronique ou vidéo),
- sensibilisation des pouvoirs publics à l’importance de ce trouble afin d’améliorer sa prise en charge,
- Coordonner le groupe d’échanges Hikikomori comportant familles et professionnels.
Pourquoi faire un don
L’association AFHIKI constitue un réseau et répond en réseau aux situations de HIKIKOMORI.
Elle échange avec les familles et les professionnels de santé et des milieux sociaux-éducatifs,
afin d’accueillir à travers des groupes d’échanges, d’évaluer et de favoriser médiations, aides et apprentissages.
Par ses séminaires, ses publications, sa participation à des formations et des congrès,
l’association AFHIKI œuvre pour porter la voix des personnes affectées par le trouble HIKIKOMORI, leurs familles et leurs proches.
Faire un don à l’association AFHIKI c’est soutenir la possibilité de réaliser ces missions sur l’ensemble du territoire.
Merci de votre générosité.
Actualités / Agenda
1er février 2025
Les nouvelles addictions
Forum européen de bioéthique
25 janvier 2025
Conférence Hikikomori, le retrait social des jeunes
Maison commune du Haut-de-Gagne
24 janvier 2025
La question rythmique dans la phobie scolaire
Les conférences de l’Association Coopérer pour l’Autre
Dans les médias
Gard : retranché dans sa chambre depuis 4 ans, sa mère le croit Hikikomori. Journal MIDI LIBRE
Dans le Gard, Sylvie est la maman d'un jeune homme de 23 ans qui s'est coupé du monde extérieur depuis des années. Une attitude qui découle, selon elle, du harcèlement scolaire dont il a été victime. Après de nombreuses recherches et lectures, Sylvie est persuadée que...
Reclus et sans projet: qui sont les Hikikomori français? Magazine L’EXPRESS
Ils ont de 15 à 25 ans et vivent cloîtrés. Même si ce phénomène reste marginal, il ne concerne plus seulement le Japon."Soulagé", c'est le sentiment qu'a ressenti Andréas lorsqu'il a pu mettre des mots sur ses maux. Voici bientôt trois ans que ce trentenaire ne sort...
Enquête LE FIGARO
«Hikikomori» : coupés du monde, ils n’arrivent plus à sortir de leur chambre. Enquête Caroline Piquet
Fondateurs et membres d’honneur

MJ Guedj-Bourdiau
Membre fondateur
+

X. Benarous
Membre fondateur
+

D. Cohen
Membre d'honneur
+

M. Corcos
Membre d'honneur
+

T. Furuhashi
Membre d'honneur
+

A. Mercuel
Membre d'honneur
+

F. Roulleaux
Membre d'honneur
+

A. Piotti
Membre d'honneur
+

K. Suzuki
Membre d'honneur
+

N. Tajan
Membre d'honneur
+

JP. Vignat
Membre d'honneur
+
Membres du Conseil d’administration

MJ Guedj-Bourdiau
Psychiatre
+

A. Belkacem
Psychiatre
+

X. Benarous
Pédopsychiatre
+

E. Boë
Psychiatre
+

M. Krause
Psychologue
+

A. Mercuel
Psychiatre
+

J. Ortega
Psychologue
+

A. Lequinio
Psychiatre
+

N. Dissez
Psychiatre
+
Marie-Jeanne GUEDJ BOURDIAU est psychiatre et pédopsychiatre, ancien chef du pôle urgences psychiatriques de l’hôpital Sainte Anne (Paris), titulaire du DU Anthropologie, exerçant en consultation hospitalière et privée. Ses travaux portent sur l’urgence et la crise, notamment à l’adolescence. Elle s’intéresse aussi à la mythomanie. Elle a communiqué pour la première fois en 2008 sur les jeunes en retrait en France.
Xavier BENAROUS est pédopsychiatre, maitre de conférences des universités et praticien hospitalier au Centre Hospitalier Universitaire Amiens-Picardie, Université Picardie Jules Verne. Il est membre du laboratoire INSERM U1105 Groupe de Recherche sur l’Analyse Multimodale de la Fonction Cérébrale (GRAMFC). Ses travaux portent sur les troubles chroniques de la régulation des émotions chez l’enfant et l’adolescent.
Abdou Belkacem est psychiatre, Directeur du CMPP Etienne Marcel. Association Centre Etienne Marcel
Maurice CORCOS est professeur de psychiatrie infanto juvénile, psychanalyste, chef de service du département de psychiatrie de l’adolescent et de l’adulte jeune à l’Institut Mutualiste Montsouris, Paris.
David COHEN est professeur de pédopsychiatrie, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Paris.
Tadaaki Furuhashi est Maître de conférences, Département de psychopathologie et psychothérapie, Faculté de médecine, chef de la santé mentale du centre soutien aux étudiants, Université de Nagoya, Japon.
Alain MERCUEL est psychiatre des Hôpitaux, Chef du Pôle Psychiatrie-Précarité du GHU Psychiatrie & Neurosciences de Paris.
Nicolas Tajan est maître de conférences à l’université de Kyoto, président de l’International Mental Health Professionals Japan.
Fabienne ROULLEAUX est journaliste, éditrice, spécialisée santé, sciences et médecine.
Antonio PIOTTI est psychanalyste, professeur de philosophie à Milan.
Kunifumi SUZUKI est professeur de psychiatrie à Nagoya au Japon.
Emmanuelle Boë est psychiatre, psychanalyste, spécialisée en clinique de l’adolescent. Elle est titulaire d’un doctorat de psychologie sur la phobie scolaire de l’adolescent et est membre associée du laboratoire de PCPP de l’Université de Paris-Cité. Elle exerce une activité de praticien hospitalier au Groupement Hospitalier Universitaire, Centre Hospitalier Ste Anne.
Yves EDEL est psychiatre à hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris.
Mitra KRAUSE est psychologue clinicienne, psychanalyste. Elle est coordinatrice de la consultation Détours au Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie Ithaque, Strasbourg.
Olga MEDINA est docteur en psychologie et psychanalyste à Paris.
Directeur du centre scolaire hospitalier rattaché au service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du la Pitié-Salpêtrière, Enseignant spécialisé auprès d’enfants présentant des troubles psychiques, Nicolas Hespel est aussi un ancien formateur d’enseignants spécialisés et également enseignant référent à Paris auprès de la MDPH.
Julien Ortega est psychologue au Centre hospitalier de Cadillac.
Agathe Lequinio est psychiatre à Rennes
Nicolas DISSEZ est psychiatre au sein de la Clinique Psychiatrique d’Épinay-sur-Seine.
Le mot des fondateurs MJ. Guedj et X. Bénarous
Ils ne quittent pas leur chambre, restent enfermés chez eux des mois, voire des années; ces jeunes sont-ils des “reclus volontaires”?
Nous avons été confrontés à l’ampleur et à la gravité du phénomène de repli à domicile presque exclusif, ou claustration des adolescents et jeunes adultes, situation appelée encore Hikikomori, pour utiliser le terme japonais qui signifie se cloîtrer. En France, ils seraient des dizaines de milliers, des garçons en majorité, adolescents et jeunes adultes à se retirer de la société, abandonnant études ou travail pour s’enfermer, rompre avec un quotidien qui les oppresse.
Nous avons été sensibilisés à la souffrance exprimée des parents, ce sont eux qui font appel en premier quand le poids de la situation familiale devient trop lourd. Nous avons aussi été sensibles à la difficulté d’expression, ou même de ressenti du jeune : l’enfermement coupe de toute émotion, le rapport virtuel à l’autre par les jeux vidéo remplace tout autre lien, tout autre sentiment.

Répondre à ces situations difficiles nécessite la participation de professionnels attentifs et sensibilisés à cette tranche d’âge, à cette conduite, à une vision globale de cette nouvelle modalité comportementale.
Ce seront des professionnels du soin psychologique ou psychiatrique pour enfants, pour adultes et pour les familles, des professionnels du soin somatique tels les médecins généralistes ou les infirmières, des professionnels de l’éducation et également des professionnels du social.
La co-construction d’une aide et d’une prise en charge sera en direction de la famille tout d’abord, puis du jeune.
C’est ce que nous souhaitons construire aujourd’hui dans le cadre de l’association AFHIKI, Association Francophone pour l’Etude et la Recherche sur les Hikikomori, avec la participation de tous les professionnels concernés.
Marie-Jeanne Guedj Bourdiau, Xavier Bénarous