Archives des séminaires Hikikomori passés

  • 12 juin 2025 : Quand l’adolescent choisit de ne pas choisir. Dr Daniel MARCELLI, pédopsychiatre
  • 15 mai 2025 : Lutter contre le repli social des adolescents. Dr Emmanuel THILL, pédopsychiatre
  • 10 avril 2025 : Mise en place de groupes Familles. Dr Abdou BELKACEM, psychiatre
  • 27 mars 2025 : Pistes psychopathologiques et thérapeutiques France Japon. Dr Marie-Jeanne GUEDJ BOURDIAU, psychiatre
  • 23 janvier 2025 : L’éco anxiété des jeunes et l’enfermement. Maia Fansten, sociologue
  • 21 novembre 2024 : Intérêt de la remédiation cognitive. Elise Lallart, psychothérapeute et Docteur en neurosciences
  • 26 septembre 2024 : La parole aux usagers. Marie-Claire CANO
  • 13 juin 2024 : Troubles du spectre autistique et Hikikomori. Agathe Lequinio, psychiatre
  • 23 mai 2024 : Fabrication de jeux vidéo. L’école des héros. Michael Stora, psychologue, psychanalyste
  • 21 mars 2024 : L’hospitalisation comme thérapeutique. Nicolas Dissez
  • 11 janvier 2024 : Le virtuel dans la conduite hikikomori. Abdou Belkacem
  • 9 novembre 2023 : Hikikomori et précarité
  • 21 septembre 2023 : Approche développementale des conduites de retrait. Xavier Benarous
  • 22 juin 2023 : Phobie scolaire et devenir hikikomori. Emmanuelle Boë
  • 11 mai 2023 : Hikikomori, une consultation spécifique. Mitra Krause, Claire Rolland-Jacquemin
  • 23 mars 2023 : Hikikomori, le travail avec la famille. Marie-Jeanne Guedj Bourdiau

Présentation des séminaires

Quand l’adolescent choisit de ne pas choisir

12 juin 2025

Dr Daniel MARCELLI, pédopsychiatre

Pédopsychiatre, je n’ai pas rencontré d’adulte, entre 20 et 25 ans ou plus, cloîtrés dans leur chambre. Donc je n’en parlerais pas. Mon expérience se limite aux mineurs, entre 12-13 ans mais plus souvent 14-15 ans et 18-20 ans. Pour les plus jeunes, une angoisse de séparation mal surmontée depuis l’enfance, tant du côté du jeune ado que des parents, est souvent le fil rouge qui organise cette conduite d’évitement. Pour les ados plus âgés, c’est plus compliqué dans la mesure où l’inscription dans le groupe des pairs d’un côté et les prémisses d’une rencontre amoureuse voire sexuelle de l’autre, vient bouleverser un équilibre fragile.

L’enfer c’est les autres, disait J.-P. Sartre (Huis clos) d’autant plus que la puberté pousse l’être humain hors de lui-même et colore ces autres d’une puissance attractive énigmatique et inquiétante. Au fait, mais quelle est donc la vie sexuelle de ceux qu’on nomme Hikikomori ? Ce silence qui ressemble à une connivence largement partagée fait-il partie du problème ? On essaiera d’en débattre.

Pr Daniel Marcelli.

Professeur émérite de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à la faculté de médecine et ancien responsable de pôle au Centre Hospitalier Henri-Laborit de Poitiers.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence en pédopsychiatrie, membre du Collectif surexposition écrans (CoSE), et anciennement président de la Société française de psychiatrie de l’enfant, de l’adolescent et des disciplines associées.

Lutter contre le repli social des adolescents

15 mai 2025

Dr Emmanuel THILL, pédopsychiatre

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Mise en place de groupes Familles

10 avril 2025

Dr Abdou BELKACEM, psychiatre

Pistes psychopathologiques et thérapeutiques France Japon

27 mars 2025

Dr Marie-Jeanne GUEDJ BOURDIAU, psychiatre

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L’éco anxiété des jeunes et l’enfermement

25 janvier 2025

Maia Fansten, sociologue

Intérêt de la remédiation cognitive

21 novembre 2024

Elise Lallart, psychothérapeute et Docteur en neurosciences

L’objectif de la remédiation cognitive assistée par ordinateur est de pallier les atteintes des fonctions cognitives grâce à des exercices répétés de difficulté croissante qui permettent de solliciter les fonctions déficitaires quiescentes, et de permettre le développement de stratégies compensatoires.

De nombreuses études ont montré non seulement son efficacité sur l’amélioration de fonctions cognitives, telles que la mémoire de travail et les fonctions exécutives (Wykes et al., 2002, 2007), mais aussi sur la symptomatologie clinique, l’estime de soi et les répercussions fonctionnelles (Vianin, et al., 2021). D’autre part, cette remédiation met également en place une relation thérapeutique solide permettant de médier la relation entre l’ordinateur et les participants ainsi que de soutenir leur motivation et le développement de leur métacognition.

Dans mon cabinet, plusieurs jeunes Hikikomori se sont plaint d’éprouver dans leur quotidien des troubles principalement mnésiques, attentionnels et de la planification.
Il a été également décrit que les intérêts restreints de ces jeunes gens se caractérisent par un manque de flexibilité cognitive due à des vulnérabilités face aux changements sociétaux (Lequinio AFHIKI, 2024). Par ailleurs, plusieurs études ont montré que le retrait social pouvait entraîner des risques de déclin cognitif (Covid : Lazzari et al., 2020 ; chez les personnes âgées : Cardona et al., 2023). Ayant été formée à la remédiation cognitive dans le service de psychiatrie à la Pitié-Salpêtrière, j’ai proposé à quelques jeunes Hikikomori de participer à ce programme depuis 2022.

Je vous présenterai dans ce séminaire les postulats théoriques sur lesquels repose la remédiation cognitive, ainsi que des exemples concrets d’exercices.
Nous verrons ensuite en quoi cette remédiation propose une triangulation de l’alliance thérapeutique participant à une reconstruction psychique du participant. En tant que tiers assez abstrait, l’ordinateur renforce le lien avec le thérapeute.

Enfin, je vous exposerai quelques retours surprenants et encourageants de jeunes Hikikomori qui ont participé à cette remédiation.

La parole aux usagers

26 septembre 2024

Marie-Claire CANO. Intervention d’Agnès Ferroni

Intervention du 26 septembre

Témoignage Marie-Claire CANO

Parcours de la famille d’un jeune en retrait social pour qui un diagnostic de schizophrénie a été posé. Importance d’une part, de la prise en charge de secteur et d’autre part, des groupes de soutien aux parents qui permettent des échanges et une acceptation de la situation. Importance également d’un tiers pour résoudre le statut social.

Réflexion autour du vécu de l’hospitalisation à la demande d’un tiers.

Sujets qui restent à améliorer dans la relation institution et famille.

Troubles du spectre autistique et Hikikomori.

13 juin 2024

Agathe Lequinio, psychiatre

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